Entretien d’embauche : ces 5 « défauts » à éviter

Ces 5 « défauts » sont des faux amis en entretien d’embauche

C’est bien connu, la question des défauts en entretien d’embauche est une perpétuelle source de débat. C’est celle à laquelle on se prépare souvent le plus, tant elle peut constituer un piège. Cependant, il est important de rappeler que votre réponse doit avant tout être sincère, et non stratégique.

Dans cet article, nous énumèrerons certains défauts généralement « dangereux » en entretien d’embauche. Attention, cela ne signifie pas qu’il ne faut pas les mentionner. Si vous possédez réellement un de ces défauts, indiquez-le. Seulement, ils nécessiteront d’être plus vigilant dans votre argumentation et dans vos exemples… car ces défauts sont très prisés des candidats !

Classique des entretiens d’embauche : le perfectionnisme

C’est probablement celui auquel vous aurez pensé en premier. Et comment ne pas en parler ?

Grand classique des réponses en entretien d’embauche, le perfectionnisme est souvent pointé comme LE faux ami par excellence. Cette position lui est en réalité due à sa surutilisation par les candidats. En effet, les nouveaux arrivants dans le monde du travail peuvent avoir tendance à penser que ce n’est pas un défaut trop effrayant pour l’employeur.

Cependant, en citant le perfectionnisme, c’est souvent l’inverse qui se produit. L’employeur peut avoir l’impression d’un manque d’honnêteté de votre part. Ce défaut peut apparaître alors comme « trop facile », comme « le défaut qui n’en est pas un » puisqu’il l’a déjà entendu 10 fois au cours du mois.

Pourtant, le perfectionnisme constitue initialement un défaut handicapant au travail. Beaucoup de temps peut être perdu sur certains détails par les perfectionnistes, et du retard peut alors s’accumuler.

Si vous vous reconnaissez dans cette attitude, pensez alors à bien argumenter, et à détailler ce défaut. Des exemples précis apporteront du crédit à vos propos, et inspireront plus de confiance. Si vous n’êtes pas perfectionniste, alors évitez ce défaut à tout prix (comme pour les autres défauts, d’ailleurs).

« Je suis quelqu’un d’entier, je dis ce que je pense »

Loin de dire que l’hypocrisie est valorisée en entretien d’embauche, il faut noter que les forts caractères ont tendance à rendre l’employeur frileux. Il est tout à votre honneur d’être quelqu’un d’honnête et franc. Cependant, clamer haut et fort ce trait n’est pas forcément une très bonne idée.

L’employeur y voir un potentiel vecteur de conflit ainsi qu’un profil contestataire. Dans le monde du travail, savoir faire preuve de diplomatie en cas de désaccord se montrera plus valorisé.

Ainsi, si vous choisissez ce défaut en pensant qu’on ne pourra pas blâmer trop de franchise, vous faites sûrement fausse route.

Dans le cas où vous avez réellement tendance â être « trop honnête », annoncez le de la bonne manière. Il convient de dire à l’employeur que c’est quelque chose sur lequel vous travaillez. Ajoutez que vous saurez faire des compromis, et cela sera déjà mieux accueilli en entretien d’embauche.

Entretien d’embauche : le piège du dynamisme

Là ou le perfectionnisme peut se défendre, le classique « je suis trop dynamique », est, en plus d’être lui aussi vu et revu, totalement à bannir. On inclura dans cette réponse tous ses dérivés, comme « trop investi ». Malheureusement, ajouter « trop » devant une qualité n’en fait pas un défaut bon à donner en entretien d’embauche. Sauf cas très particulier, argumenter un faux-défaut sera impossible. Vous paraîtrez juste « peu honnête ».

Profitons en d’ailleurs pour rappeler qu’un entretien d’embauche n’est pas un piège. Il s’agit d’un échange sincère entre deux parties prenantes ayant chacune potentiellement besoin de l’autre. Si le recruteur vous donne l’impression de devoir mentir, vous n’êtes sûrement pas au bon endroit.

Un bon recruteur sera prêt à entendre vos vrais défauts, alors oubliez le « trop dynamique » ainsi que ses dérivés.

Manque de rigueur : le faux pas

Nous avons certes prôné l’honnêteté jusqu’à maintenant, mais dans certains cas, il apparaît plus juste d’essayer de rectifier un défaut, plutôt que de devoir l’annoncer.

Ici, le manque de rigueur entre totalement dans cette case. Être honnête est une bonne chose, mais le recruteur aura du mal à se projeter et à imaginer pouvoir composer avec ce défaut.

Dans ce cas-là, nous vous conseillons d’éviter d’évoquer le manque de rigueur. Cependant, il est alors très important de travailler pour vaincre ce défaut. Dans le monde du travail, certains défauts ne sont pas conjugables avec la majorité des poste.

Ne pas l’évoquer en entretien d’embauche est une chose, mais il est important que cela ne se ressente pas pendant la prise de poste. A quoi bon réussir un entretien pour ne pas valider sa période d’essai ? Vous l’aurez compris, la rigueur est une qualité primordiale en entreprise.

Gourmand : le piège des blagues en entretien d’embauche

Jusqu’à maintenant, nous avons traité des défauts qui sont généralement mal reçus en entretien. Ici, c’est plus compliqué. Ajouter de l’humour est un pari risqué sur lequel vous ne devez pas tout miser.

Dans ce cas-là, le tout est de jauger la réceptivité de votre interlocuteur. Dans le cas où le cadre est très formel, et où les échanges sont très sérieux, il est important d’avoir d’autres cartes en main pour éviter l’embarras. Notons que les touches d’humour peuvent aussi, dans certains cas, être de très bon point. Ici, c’est à vous de juger.

Malgré tout, la question des défauts n’est pas la seule à préparer avant un entretien d’embauche. Découvrez ici le top 10 de ces questions.

Notre cabinet de recrutement vous aide à préparer vos entretiens d’embauches !

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Axelle Friedrich

Responsable communication

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