Les clés pour réussir vos prises de références professionnelles
Beaucoup utilisée par les cabinets de chasse de tête, la prise de références est une pratique répandue chez tous les acteurs du recrutement. Les recruteurs la considèrent souvent comme la dernière étape avant de valider l’embauche d’un candidat. Pourtant, ils comprennent parfois mal ou sous-exploitent cette démarche.
Dans cet article, découvrez tout ce qu’il faut savoir pour optimiser la prise de références et sécuriser vos recrutements en 2025.
Qu’est-ce que la prise de références ?
Pour commencer, la prise de références permet aux recruteurs de contacter les anciens employeurs, collègues ou collaborateurs d’un candidat pour un poste donné. Ils l’utilisent afin de valider les informations que le candidat présente sur son CV ou pendant les entretiens. Ainsi, les recruteurs confirment les compétences et le savoir être du candidat ainsi que les résultats qu’il a annoncé. De même, cette étape leur permet de repérer des points d’amélioration ou des signaux faibles susceptibles d’influencer son intégration dans l’entreprise.
En 2025, la prise de références devient un outil incontournable. En effet, elle joue un rôle rassurant pour les recruteurs en offrant un éclairage extérieur et neutre sur le parcours du candidat. Selon une étude menée par HelloWork en 2017, seuls 9% des recruteurs ne font jamais de prise de références, ce qui souligne son importance dans le processus de recrutement.
Les différents types de références à collecter
Il existe plusieurs types de références, chacune apportant des informations complémentaires.
Tout d’abord, les références internes. Les références hiérarchiques permettent d’évaluer la manière dont un candidat interagit avec ses supérieurs. Ces référents décrivent souvent sa capacité à suivre des consignes, à gérer des responsabilités et à évoluer dans son poste. À l’opposé, les références collaboratives apportent un éclairage sur les compétences relationnelles du candidat. Elles explorent notamment la façon dont il s’intègre dans une équipe, résout des conflits et partage ses idées.
Enfin, les références clients ou partenaires externes donnent un aperçu de la capacité du candidat à représenter l’entreprise. Ces retours s’avèrent particulièrement utiles pour des postes tournés vers les relations publiques, le commerce ou la gestion de projets. La prise de références externe est souvent utilisée pour les postes de sales.
En combinant ces types de références, les recruteurs obtiennent une vue globale du profil du candidat. Ainsi, ils peuvent mieux anticiper son potentiel d’adaptation et d’évolution dans leur organisation.
Les tendances 2025 en matière de prise de références
Pour mieux comprendre cette pratique, il est utile de se pencher sur les tendances qui façonnent la prise de références en 2025. Ainsi, plusieurs éléments transforment cette démarche, notamment l’évolution des attentes des employeurs et des candidats, de même que les avancées technologiques.
Automatisation et outils digitaux
Tout d’abord, les recruteurs s’appuient désormais sur des plateformes automatisées pour vérifier les références (par exemple EveryCheck). Ces outils analysent rapidement les données fournies par le candidat et les croisent avec des informations publiques. Ils facilitent également la collecte des retours des référents contactés.
Focus sur les soft skills
Les recruteurs accordent de plus en plus d’importance aux compétences comportementales. En effet, ils recherchent des informations sur la collaboration, l’adaptabilité et la résolution de problèmes du candidat.
Chez NEXTGEN RH, tous nos consultants sont formés à la prise de références. Après un brief sur les compétences et qualités recherchées, ils sont en mesure de mener une prise de références efficace pour sécuriser vos recrutements. Que nous soyons partenaires dans le cadre d’un recrutement ou non, nous pouvons réaliser des contrôles de références stratégiques pour vos postes à pourvoir.
Attention accrue à la conformité légale
Exit les prises de références sauvages ! Les réglementations sur la protection des données imposent des limites strictes. Ces règles encadrent soigneusement les informations que les recruteurs peuvent collecter. Il est à noter qu’il est obligatoire d’obtenir le consentement du candidat avant d’effectuer un contrôle de références.
Pourquoi la prise de références est-elle importante ?
La prise de références joue un rôle clé dans la sécurisation des recrutements.
Premièrement, cette démarche permet de valider les informations. Certains candidats embellissent encore leur parcours malgré les contrôles renforcés via LinkedIn.
Elle favorise également l’évaluation de la culture fit. Les recruteurs identifient les valeurs et comportements du candidat grâce aux retours d’anciens employeurs. En conséquence, ils s’assurent que le candidat pourra s’épanouir dans l’entreprise.
Les recruteurs utilisent aussi cette démarche pour repérer des incohérences dans le parcours du candidat. Parfois, un référent peut mentionner des aspects que le candidat omet volontairement ou non. Ces informations permettent aux recruteurs de poser les bonnes questions et d’obtenir une vision plus complète.
Voyons maintenant comment structurer sa prise de références pour maximiser son efficacité.
Comment structurer une prise de références efficace ?
Les recruteurs peuvent maximiser les bénéfices de cette étape en suivant une méthodologie claire et adaptée. À ce titre, voici les étapes clés à respecter.
Tout d’abord, il faut préparer le terrain. Les recruteurs doivent informer le candidat dès le début du processus qu’ils effectueront une prise de références. Cette transparence renforce la relation de confiance. En plus, elle permet au candidat de choisir des référents pertinents.
Ensuite, il convient de sélectionner les bons référents. Les recruteurs privilégient des personnes ayant travaillé directement avec le candidat. En particulier, ils ciblent souvent des managers ou des collaborateurs ayant collaboré étroitement avec lui.
De même, structurer ses questions représente une étape essentielle. Les recruteurs posent des questions ouvertes et précises pour obtenir des réponses détaillées. Par exemple, ils demandent : « Pouvez-vous décrire une situation où il a surmonté un défi professionnel ? ». Ces questions s’inspirent des questions comportementales de l’entretien structuré.
Les erreurs à éviter
Une prise de références mal réalisée peut s’avérer inefficace. Bref, voici les erreurs courantes que les recruteurs doivent éviter.
D’une part, il ne faut jamais négliger la confidentialité. Les recruteurs ne doivent pas contacter un référent sans l’accord du candidat. Cette pratique compromettrait sa relation professionnelle et pourrait entraîner des litiges.
Ils ne doivent pas se contenter de questions génériques. En effet, les réponses vagues ou superficielles ne permettent pas de prendre des décisions éclairées. Les recruteurs doivent donc poser des questions spécifiques. D’où la nécessité d’être formé au contrôle de références.
Enfin, les signaux d’alerte ne doivent pas être ignorés. Par exemple, les référents réticents à fournir des informations ou des retours mitigés méritent une attention particulière.
Une étape incontournable pour des recrutements réussis
En somme, la prise de références en 2025 représente bien plus qu’une formalité. Elle constitue une étape stratégique pour renforcer la qualité des recrutements. Une prise de références structurée, transparente et respectueuse de la législation aide à prendre des décisions éclairées.
Bref, en appliquant les bonnes pratiques, les recruteurs transforment la prise de références en un levier puissant. Elle sécurise leurs processus de recrutement et les aide à bâtir des équipes performantes et pérennes.
Vous souhaitez externaliser vos prises de références ?